Safran puis Groupe Quéguiner puis Monin puis MACSF
Premier bateau issu de la collaboration entre VPLP et Guillaume Verdier, Safran est le fruit de la synthèse entre l’expertise du cabinet vannetais, après deux décennies de conception de multicoques transocéaniques, et celle de l’architecte, acquise chez Finot-Conq.
Safran se distingue par sa coque puissante à bouchains, un mât très reculé pour favoriser l’élancement du plan de voilure, des dérives courbes et un plan de pont très inspiré des dernières innovations en matière de trimarans océaniques.
Safran a fait l’objet d’évolutions techniques et technologiques telles qu’un nouveau mât spécialement conçu pour le bateau, une nouvelle quille en carbone et un soin particulier apporté aux choix d’implantation des ballasts, grâce à la collaboration fructueuse des architectes et de Marc Guillemot, le skipper.
Après de nombreux podiums – notamment sur le Vendée Globe et la Route du Rhum – et une victoire dans la Transat Jacques Vabre en 2009, Safran est vendu fin 2014 à Yann Eliès qui court sous les couleurs de Quéguiner-Leucémie Espoir. Il dispose de nouveaux safrans, de nouvelles dérives, d’une nouvelle quille et ses ballasts sont également modifiés. Là aussi les podiums s’enchaînent jusqu’à une belle 5e place lors du Vendée Globe 2016-2017.
Il est racheté dans la foulée par Alain Gautier pour Isabelle Joschke en vue du Vendée Globe 2020, et transformé en 2019 avec l’ajout de foils. Les performances attendues sont au rendez-vous, même si la skippeuse de MACSF doit abandonner après le Cap Horn sur le tour du monde en solitaire.